On remarque au loin qu'il pleut des trombes d'eau sur le lagon, c'est impressionnant! Regardez, juste là!
Mais avec chance nous échappons aux pluies torentielles et c'est avec le sourire que nous reprenons la route.
Petite crique isolé sur un petit îlot, voici notre objectif, maintenant reste qu'à monter le campement, pas facile! Heureusement de nombreux bambous sur le plage va nous servir.
Le soleil se couche petit à petit, il est déjà 18h30...Tout est paisible nous sommes seuls au monde!
La nuit est tombée plus vite que mon dégainage d'appareil photos donc ... C'est déjà l'heure de l'apéro sur la plage...
Quelques portraits tirés par Sylvère : Emilie ci-dessous
Vous reconnaitrez Yann ci-dessous puis moi juste en-dessous
Vous reconnaitrez Yann ci-dessous puis moi juste en-dessous
Steven et Hélène ci-dessous
Charlotte et Florian ci-dessous
Sylvère et Emilie ci-dessous (nos nouveaux colocataires!)
Le maïs est miam miam...je me régale et ça se voit!lol
Le lever de la lune nous a tous éblouie par sa beauté... 
Pendant que certains vont se coucher...
D'autres continuent à se baigner...
Le lendemain matin 7H Réveil sur le campement, c'est difficile d'émerger car le soleil frappe fort et l'eau est chauuuuuude!
Pendant que certains se prélassent dans l'eau, d'autres pêchent sur le bateau (en arrière plan) 
On quitte l'îlot, on part pour plonger sur la Passe en S. A 10H du mat la serviette est une solution adopté par Steven pour se protéger du soleil. Cela n'empêchera pas tout le monde (sauf Yann et Moi) de revenir cramouisi, tout rouge tout bouillant... Soleil de l'hémisphère Sud!
La Passe en S nous fait découvrir de nouveau mille et mille poissons...
Hmm les bivouacs...toute une histoire...
A Mayotte nous voyons souvent des tortues, cette visite a été très intéressante et maintenant je les observerai avec plus de connaissances. Par contre l'aspect dérangeant est la pollution qu'émet le centre sur le lagon en déversant directement dedans les eaux usés des bassins... Ensuite je fais un peu de Snorkelling mais je déchante vite car les seuls poissons que je vois autour de moi sont les balistes picasso, des poissons très agressifs quand ils protègent leurs oeufs qui n'hésitent pas à s'attaquer aux plongeurs de passage. J'ai senti de l'agressivité de leur part et je crois bien qu'ils avaient déjà viré tout les autres poissons... Je suis revenue sur la plage toute penaude! Je pense randonner aux Makes, c'est un village dans les hauts de St Louis. En m'arrêtant dans le centre de la ville je vais acheter des tennis légères pour faire du canyoning, puis de fil en aiguilles je dévalise le magasin en fringues...Le temps passe et il est tard pour randonner, je m'en vais tout de même sur la route des hauts pour admirer ces beaux panoramas dès que l'on monte vers les cirques. A la lumière du soir les paysages se révèlent...
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Il fait très froid, nous sommes fatigués car nous n'avons pas dormi... Equipés au mieux, la lampe frontale en place nous nous engageons sur le sentier soit-disant interdit au public car un incendie à ravager le sommet du Mont Maïdo il y a deux mois. Nous avançons d'un bon rythme voyant les premiers rayons du soleil jaillirent au-dessus des crêtes des cirques et du Piton des Neiges.
A 6h au sommet, nous admirons le cirque de Mafate à notre gauche, le piton des neiges en face puis à notre droite le cirque de Cilaos.
Epuisés nous faisons une sieste sur le sol rocailleux du sommet.
A 8h30 nous commençons la descente, petit à petit les nuages plongent les environs dans un brouillard blanc et épais. Au Maïdo nous observons l'étendu les arbres calcinés... C'était donc cela l'odeur de brûlé dans notre ascension nocturne! Beaux panoramas, les efforts furent récompensés! 
Mafate est le plus sauvage des trois cirques. Il est coupé du monde car on s'y rend uniquement à pied aucune route n'y mène!
Les montagnes sont omniprésentes, le cirque étant encerclé par des remparts et dominé par cinq sommets de plus de 2000m. On y trouve partout la forêt , les ravines, les pitons, les îlets, groupements de baraques, cachés dans une vallée secrète ou à la pointe d'un plateau...
Les mafatais sont très hospitaliers et prennent le tremps de parler de leur vie isolée dans une nature encore très sauvage. Je passe par le captage des orangers où je discute avec un réunionnais en train de courir puis je traverse l'îlet des organgers (1000m), le sentier monte et descend sans cesse puis je monte au Ti-Col de la brèche, de là j'aperçois Roche Plate (1100m), l'îlet où je passe la nuit.
Après une belle descente dans la forêt avec les derniers rayons du soleil, il est 18h30 et j'arrive à destination au gîte le Ti Kaz Bleu, chez Axel où je rencontre deux autres randonneuses. C'est Anne et Marie, deux kinés. Je plante ma tente et emprunte deux couvertures au gîte car il fait bien frisquet ce soir!
Je vais acheter trois bouteilles d'eau à la boutique de l'îlet car mon waterbag est cassé, 9 euros!! Vu que l'approvisionnement se fait par hélicoptère tout est incroyablement cher! Aujourd'hui je vais à Marla (1600m) en passant par Trois-Roches (1220m).
Je dépasse un couple de randonneurs qui souffre comme moi dans la première portion du sentier qui n'est que de la montée. Vers midi je me pose près de la cascade des Trois-Roches pour manger.
Le couple arrive à ma hauteur et nous restons un bon moment à discuter. Ils n'emprunteront pas le même chemin que moi car ce soir ils sont à La Nouvelle ("capitale de Mafate"). Finalement je n'ai pas l'impression de randonner seule vu les rencontres que je fais au fil des jours... Je traverse la rivière des galets...
...puis après une belle montée dans les roches, j'aperçois Marla dans la brume. J'y arrive à 16h, beaucoup plus tôt que je ne l'aurai pensé. J'y retrouve le couple de randonneurs déjà croisé sur la canalisation des orangers. Nous discutons auprès du feu emmitoufflé dans les couvertures du gîte, ici nous sommes dans l'îlet le + haut de Mafate, la soirée promet d'être bien fraîche, un petit 10°C! Tout un groupe de jeunes créoles met une bonne ambiance dans le gîte, tous ensemble la frontale en place nous marchons + haut dans l'îlet pour manger la cuisine de Mme Girauday, son succulent boucané de poulet a été apprécié à l'unanimité et son gâteau à la banane aussi. Je rejoins ma tente garnie de chaudes couvertures en polaire du gîte, je dors comme un bébé et me réveille à 5h30 (je suis + mâtinale qu'au début!)
Nous partons tous vers le col des boeufs, c'est une petite rando qui nous attend en terme de durée, par contre le col est raide, ce n'est que des marches, sans fin! Sur la photo suivante on voit bien le col en forme de V.
Une visite passionnante avec plein d'humour et de petites anecdotes sur les plantes composant ce paradis des botanistes.
Ce week-end c'est le festival du Maloya, forme primitive du séga. Originaire de l'Afrique de l'Est ce genre s'est trouvé un style à La Réunion. Multiforme, dominé par les percussions, la musette ou le violon, il a été synonyme de musique populaire ou folklorique.
Je m'arrête sur une place et me laisse envahir par le maloya, un groupe de chanteurs et musiciens met l'ambiance! Le temps passe et je n'ai toujours pas trouvé l'emplacement de camping, je pose donc ma tente sur un petit coin d'herbe dans une rue du village.
Sur le chemin je passe devant la maison forestière (aire de camping!!) Après l'ascension sur un sentier bien humide voir boueux le panorama est splendide, on atteint un plateau où l'on peut admirer le piton des Neiges et l'ensemble du cirque de Salazie. 
Pour aller au Belvédère de Trou-De-Fer, je traverse une forêt de Tamarins des Hauts (ceux qui ne sont pas fruitiers) puis une forêt de cryptomérias.
Le chemin est pavé de rondins et traverse la forêt primaire. Le Trou-De-Fer est un canyon spectaculaire où se déverse de hautes chutes d'eau.
A la fin de la journée j'atterris au gîte La Mandoze et passe une agréable soirée en compagnie des gîteurs.
Je pars, après moult attente, avec le coucher de soleil sur le Port de La Réunion... 10H de voyage...
